La gordita, Poissons, La serveuse, Tres goles…, L’homme seul, Pero porqué ?
Sur le trottoir, un aveugle chante d’une voix rauque des airs populaires. Impressionnée par ce personnage, sa corpulence, ses yeux morts et sa tête rejetée en arrière, je commence à le dessiner. Informé de ma présence par les marchands ambulants, le guitariste esquisse alors un sourire édenté, redresse la tête et prend une attitude digne avant de reprendre d’une voix tonitruante : “Tres goles, tres goles, le metio San juan al diablo…”